Choix et achat, édition 1954 de La Cuisine Raisonnée
Savoir acheter suppose beaucoup de flair, du coup d'œil, une grande sagacité, des connaissances précises et de l'expérience. L'époque des approvisionnements varie suivant la localité ou la nature des produits qu'on désire acquérir. Se rappeler ici que la qualité vaut mieux que la quantité. Acheter à trop bas prix, c'est rarement faire un profit.
QUELQUES CONSEILS
Il ne faut rien acheter qui ne soit nécessaire, sous le simple prétexte de profiter d'une bonne occasion.
Le marchand qui vend au rabais cherche généralement à écouler une marchandise dont il ne peut se débarrasser.
N'allez pas croire qu'il consente à perdre sur ses marchandises. S'il perd sur chaque article, il se reprend sur la grande quantité vendue.
Quoi que vous fassiez, vous n'en aurez toujours que pour votre argent... N'espérez pas acquérir pour 2 $ ce qui vaut 5 $.
Quand la marchandise est surfaite, il ne faut pas craindre de laisser voir qu'on s'en aperçoit, tout en (fiant cependant un prix raisonnable.
On est en droit d'exiger une vérification, si l'on n'est pas sûr de son compte. Dans les marchés, les pesées se font très rapidement; il est important de les surveiller.
Le principal est d'avoir l'œil ouvert sur le prix des denrées, leur qualité et leur poids, etc., de savoir apprécier la fraîcheur d'un aliment, pour en arriver à conclure des achats avantageux. C'est chez le boucher surtout qu'il faut de l'attention et de l'expérience. Comme les habitudes des marchés publics ne sont pas celles des maisons de confiance où l'on vend à des prix fixes, il est permis de marchander.
Il est à propos de faire un choix judicieux parmi les différentes maisons de commerce. On se crée ainsi un répertoire d'adresses utiles et sûres. L'expérience a toujours démontré que les bons fournisseurs aiment leur clientèle et font tout leur possible pour donner satisfaction.
QUELQUES CONSEILS
Il ne faut rien acheter qui ne soit nécessaire, sous le simple prétexte de profiter d'une bonne occasion.
Le marchand qui vend au rabais cherche généralement à écouler une marchandise dont il ne peut se débarrasser.
N'allez pas croire qu'il consente à perdre sur ses marchandises. S'il perd sur chaque article, il se reprend sur la grande quantité vendue.
Quoi que vous fassiez, vous n'en aurez toujours que pour votre argent... N'espérez pas acquérir pour 2 $ ce qui vaut 5 $.
Quand la marchandise est surfaite, il ne faut pas craindre de laisser voir qu'on s'en aperçoit, tout en (fiant cependant un prix raisonnable.
On est en droit d'exiger une vérification, si l'on n'est pas sûr de son compte. Dans les marchés, les pesées se font très rapidement; il est important de les surveiller.
Le principal est d'avoir l'œil ouvert sur le prix des denrées, leur qualité et leur poids, etc., de savoir apprécier la fraîcheur d'un aliment, pour en arriver à conclure des achats avantageux. C'est chez le boucher surtout qu'il faut de l'attention et de l'expérience. Comme les habitudes des marchés publics ne sont pas celles des maisons de confiance où l'on vend à des prix fixes, il est permis de marchander.
Il est à propos de faire un choix judicieux parmi les différentes maisons de commerce. On se crée ainsi un répertoire d'adresses utiles et sûres. L'expérience a toujours démontré que les bons fournisseurs aiment leur clientèle et font tout leur possible pour donner satisfaction.
Source: La cuisine raisonnée
Provenance: La cuisine raisonnée, édition abrégée
Recette
72126, publiée le
2023-04-22 à 00:54, 70 vues