Cuisine et bonne santé de Jehane Benoit
Dossiers: Cuisiniers québécois - Chefs ► Jehane Benoit ► Cuisine et bonne santé
Pourquoi un chapitre sur la cuisine et la bonne santé dans cette Encyclopédie consacrée aux plaisirs de la table? Simplement parce que notre vie moderne surexcitée fait de nous des êtres surmenés, qui s’usent trop vite et parce que l’on oublie trop souvent l’action importante de la vie intellectuelle, morale, énergétique et affective sur notre vie organique. Chez l’être humain, la vie mentale, les tracas, les douleurs morales, le surmenage, etc., peuvent ruiner l’organisme. Chacun doit donc connaître des directives générales en ce qui concerne une saine alimentation et les mettre en pratique tout au long de sa vie.
Voici donc quelques-unes de ces directives.
— Pas de bonne digestion sans bonnes dents.
— La régularité de l’heure des repas est de première importance, car les glandes digestives s’habituent à sécréter à des heures déterminées. Si le repas est retardé, les sucs digestifs passent dans l’intestin et le bol alimentaire pèse comme une masse que l’on a l’impression de ne pouvoir secouer.
— Il faut saliver, mastiquer, et réduire ses aliments en pâte avant de les avaler ; ainsi, le travail de la prédigestion du bol alimentaire est réduit.
— De plus, il est important de ne pas manger trop vite ou sous une tension nerveuse.
— Ne boire qu’à la fin des repas pour éviter de diluer les sucs digestifs.
— Éviter de fumer quelque temps (de 30 à 40 minutes) avant les repas.
— Le travail intellectuel ou concentré après le repas est épuisant. Le cerveau à ce moment doit travailler à vide, car la masse sanguine est fortement sollicitée par le travail digestif. Il est aussi peu recommandé de manger en s'occupant ou en se préoccupant de quelque travail en cours.
— Après les repas, une petite sieste de 10 à 15 minutes ou une promenade lente au grand air sont très recommandées.
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LES CALORIES
La valeur nutritive des aliments est exprimée en une mesure dénommée calorie.
La ration quotidienne d'un adulte de poids moyen, ne fournissant pas de travail physique, est de 2,200 calories.
Celle d’un adulte robuste, travaillant au grand air, est de 2,400 calories. Celle d’un ouvrier ou d'un agriculteur, fournissant un travail musculaire de 8 heures, peut dépasser 3,000 calories. Dès la soixantaine, la ration doit sagement baisser à 1800 calories. Par contre, l’adolescent, au cours de sa croissance, a des besoins supérieurs à ceux de l’adulte et il lui faut 2,800 calories.
Étudiez au chapitre de l'Arithmétique dans la cuisine les tableaux de calories dans les aliments, quelques notes sur le rôle des vitamines dans l’organisme et les vitamines contenues dans les aliments.
Voici donc quelques-unes de ces directives.
— Pas de bonne digestion sans bonnes dents.
— La régularité de l’heure des repas est de première importance, car les glandes digestives s’habituent à sécréter à des heures déterminées. Si le repas est retardé, les sucs digestifs passent dans l’intestin et le bol alimentaire pèse comme une masse que l’on a l’impression de ne pouvoir secouer.
— Il faut saliver, mastiquer, et réduire ses aliments en pâte avant de les avaler ; ainsi, le travail de la prédigestion du bol alimentaire est réduit.
— De plus, il est important de ne pas manger trop vite ou sous une tension nerveuse.
— Ne boire qu’à la fin des repas pour éviter de diluer les sucs digestifs.
— Éviter de fumer quelque temps (de 30 à 40 minutes) avant les repas.
— Le travail intellectuel ou concentré après le repas est épuisant. Le cerveau à ce moment doit travailler à vide, car la masse sanguine est fortement sollicitée par le travail digestif. Il est aussi peu recommandé de manger en s'occupant ou en se préoccupant de quelque travail en cours.
— Après les repas, une petite sieste de 10 à 15 minutes ou une promenade lente au grand air sont très recommandées.
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LES CALORIES
La valeur nutritive des aliments est exprimée en une mesure dénommée calorie.
La ration quotidienne d'un adulte de poids moyen, ne fournissant pas de travail physique, est de 2,200 calories.
Celle d’un adulte robuste, travaillant au grand air, est de 2,400 calories. Celle d’un ouvrier ou d'un agriculteur, fournissant un travail musculaire de 8 heures, peut dépasser 3,000 calories. Dès la soixantaine, la ration doit sagement baisser à 1800 calories. Par contre, l’adolescent, au cours de sa croissance, a des besoins supérieurs à ceux de l’adulte et il lui faut 2,800 calories.
Étudiez au chapitre de l'Arithmétique dans la cuisine les tableaux de calories dans les aliments, quelques notes sur le rôle des vitamines dans l’organisme et les vitamines contenues dans les aliments.
Source: Jehane Benoit
Provenance: La nouvelle encyclopédie de la cuisine, 1963
Recette
75394, publiée le
2024-01-17 à 15:35, 52 vues