Le guide de la cuisine traditionnelle québécoise de Lorraine Boisvenue
Je n’ai jamais entendu ma mère, mes tantes ou mes grands-mères maugréer en faisant la cuisine. J’ai grandi dans des cuisines heureuses, auprès de femmes qui avaient le sens de la douceur du geste.
Chez nous, on vivait dans la cuisine. Chez moi aussi. Dans les années 50, ma grand-mère avait son poêle à bois, sa cuisine d ’été et son grand jardin en pleine ville. Et je souris poliment quand j’entends parler des poêles à bois com m e d ’un phénomène du siècle dernier.
J’ai écrit La cuisine traditionnelle du Québec pour me faire plaisir et j ’ai été comblée, entourée d ’amis qui partageaient leurs traditions familiales comme leur amitié.
Et nous avons parlé de nos grands-mères.
La mienne mesurait sa « fleur* » dans une tasse de porcelaine et j’avais six ans quand elle m’a enseigné à lire de la main la température de son fourneau.
Dans sa cuisine c’était toujours la fête et c’est elle qui nous a convaincus que la Veillée du Jour de l’An ça se prépare à partir du 2 janvier.
J’y serai cette année, ma tante !
J’ai évité de trop parler de mon folklore familial parce que j’ai voulu laisser la place d’honneur au vôtre.
Le poêle à bois de ma grand-mère n’est plus là, mais elle m’a donné sa tasse de porcelaine. Et ma mère m’a appris la douceur du geste et de la parole. Nous ne saurons peut-être pas apprendre à nos petits-enfants les gestes de nos grands-mères ; saurons-nous au moins les raconter...
Chez nous, on vivait dans la cuisine. Chez moi aussi. Dans les années 50, ma grand-mère avait son poêle à bois, sa cuisine d ’été et son grand jardin en pleine ville. Et je souris poliment quand j’entends parler des poêles à bois com m e d ’un phénomène du siècle dernier.
J’ai écrit La cuisine traditionnelle du Québec pour me faire plaisir et j ’ai été comblée, entourée d ’amis qui partageaient leurs traditions familiales comme leur amitié.
Et nous avons parlé de nos grands-mères.
La mienne mesurait sa « fleur* » dans une tasse de porcelaine et j’avais six ans quand elle m’a enseigné à lire de la main la température de son fourneau.
Dans sa cuisine c’était toujours la fête et c’est elle qui nous a convaincus que la Veillée du Jour de l’An ça se prépare à partir du 2 janvier.
J’y serai cette année, ma tante !
J’ai évité de trop parler de mon folklore familial parce que j’ai voulu laisser la place d’honneur au vôtre.
Le poêle à bois de ma grand-mère n’est plus là, mais elle m’a donné sa tasse de porcelaine. Et ma mère m’a appris la douceur du geste et de la parole. Nous ne saurons peut-être pas apprendre à nos petits-enfants les gestes de nos grands-mères ; saurons-nous au moins les raconter...
Source: Lorraine Boisvenue
Recette
69904, publiée le
2022-08-10 à 21:56, 365 vues